Olivier Calu, bénévole de l'année !

Olivier Calu, bénévole de l'année !

 

Il a près de 35 ans de basket derrière lui, mais sa passion est toujours intacte. Et c'est avec plaisir qu'il la partage avec les plus jeunes générations. Responsable de la commission mini-basket, Olivier Calu a été choisi comme bénévole de l'année par le club !

 

Quel est le point commun entre François Fillon, Jo-Wilfried Tsonga et Olivier Calu ? La Sarthe, pardi ! C'est là-bas qu'Olivier, aujourd'hui âgé de 48 ans, a grandi et s'est découvert une passion sous les paniers : « J'ai commencé à 13 ans, en cinquième. Un copain cherchait des joueurs pour compléter une équipe à Malicorne. On était une bande de potes et on a continué à jouer ensemble pendant des années ». Olivier a évolué jusqu'en excellence départementale, à La Flèche. Pendant sa jeunesse, il suit beaucoup la NBA, particulièrement Clyde Drexler : « Je pourrais encore sortir le 5 majeur de Portland à l'époque ! »


Changement d'horizon à l'âge de 25 ans. Avec sa compagne Katia, ils partent en région parisienne pour des raisons professionnelles. Olivier a toujours travaillé dans la prévention, que ce soit dans l'agroalimentaire, chez L'Oréal ou actuellement auprès d'un service de santé au travail. A la capitale, il arrête le basket quelques années. Et la famille s'agrandit de deux enfants : Mathilde et Benjamin.

 

En 2009, tout ce beau monde met le cap sur la Bretagne et s'installe à Vannes, où naît Juliette, la dernière de la tribu Calu. C'est là qu'Olivier va reprendre son sport favori : « Je cherchais une activité pour Mathilde qui avait 5 ans, se souvient-il. Au forum des associations, on est tombés sur le stand de l'UCK-NEF Basket, où se trouvait Pierrick Olivier, qui jouait en loisirs. On a signé la licence pour Mathilde en mini-basket et il m'a proposé de passer un mercredi soir ». C'était reparti pour un tour ! Dix ans plus tard, Olivier est encore là, fidèle au poste. Et ses deux plus jeunes enfants sont toujours licenciés au club.


Olivier s'y investit aussi beaucoup comme bénévole. Une qualité qu'il a héritée de ses parents : « Ils ont toujours été très impliqués dans le monde associatif. C'est un peu la religion de la famille ! Ma mère était instit. Pendant un moment, j'ai été trésorier de l'association des parents d'élèves de l'école de mes enfants, Calmette-La Madeleine ». Depuis cinq ans, le voilà propulsé responsable de la commission mini-basket de l'UCK-NEF. « Le club avait la volonté de décrocher le label mini-basket. Pour cela, il fallait créer une commission avec des bénévoles et remplir le cahier des charges de la charte. On l'a obtenu en trois ans ! » Preuve, si besoin en était, qu'Olivier sait mettre en œuvre les moyens nécessaires pour atteindre ses objectifs.


Aujourd'hui encore, il garde le même plaisir à s'occuper de ces graines de champions, âgées de 5 à 11 ans : « C'est plaisant. On n'est pas encore dans la compétition, à cet âge-là ! On est plus sur le côté éducatif et les valeurs : le respect et le jeu collectif ». Chaque mercredi après-midi, il anime les ateliers avec Marie-Jeanne, l'entraîneur, bien épaulée aussi par Céline et Mimi. Et le soir venu, il rechausse à son tour ses baskets pour une heure et demie de jeu en loisirs, où sa patte et son sens du jeu continuent de faire fureur. Le samedi matin, il est souvent aussi à la salle comme référent pour les U9, afin de mettre en place les ateliers. Une fois par an, vers Pâques, c'est aussi le chef d'orchestre d'un super plateau baby, destiné à tous les U7 du Morbihan. Après deux éditions sur le thème du chocolat, les trois dernières, intitulées « L'UCK-NEF fait son chantier », comportaient plusieurs ateliers en lien avec les métiers du bâtiment. Enfin, Olivier fait aussi partie du comité directeur qui se réunit tous les deux mois environ.


Un tel engagement, toujours avec le sourire, valait bien d'être récompensé du titre honorifique de « bénévole de l'année » ! « C'est une belle marque de reconnaissance », se réjouit Olivier. S'il est pleinement épanoui sur les bords du golfe, il ne renie pas ses origines et reste un fidèle supporter du MSB : « Je continue d'aller les voir une ou deux fois par an à Antarès ».